À l’aube du 11 janvier 2023, la DIGOS de Bologne et la police scientifique se sont présentées au domicile de deux compagnonnes et d’un compagnon pour des perquisitions. L’un d’eux fait l’objet d’une enquête, avec des inconnus, pour le délit de menaces aggravées en réunion (art. 612, paragraphes 2 et 10, avec diverses circonstances aggravantes) contre Marta Cartabia, ainsi que pour résistance et diffamation. L’épisode reproché est l’affichage de banderoles sur lesquelles on peut lire « Marta Cartabia merde » et « 41 bis : torture ». « Alfredo Cospito libre » et le déversement de fumier devant le portail de la faculté de théologie lors de l’inauguration de l’année universitaire à laquelle Cartabia avait été invité à donner une conférence intitulée « Restaurer la justice. Questions pour l’espace public et la théologie ».
Divers matériaux (papier, ordinateurs, vêtements) ont été saisis et de nombreuses autres choses ont été photographiées dans les maisons et les voitures.
Pas un pas en arrière en solidarité avec Alfredo, contre 41 bis et la prison à vie incompressible.
Traduit de la nemesi