« pour un anarchiste, justement parce que nous n’avons pas d’organisation, la parole donnée est tout ».
Alfredo Cospito,
déclaration du 14 mars 2023
Les radicaux semblent mettre à exécution leur menace de réagir aux descentes de police par des « dégâts se chiffrant en millions ». Tandis que le Centre antiterroriste de Saxe (PTAZ) enquête, la politique saxonne reste remarquablement silencieuse.
Douze voitures brûlées, sept gravement endommagées : tel est le bilan du dernier incendie criminel d’une concession Skoda à Leipzig [1]. Les auteurs ont expliqué leur choix dans une revendication publiée sur Indymedia, en raison de l’engagement du constructeur automobile tchèque à équiper les autorités policières du monde entier, et ont ajouté un lien vers le site web de l’entreprise.
Il s’agit du cinquième incendie criminel majeur depuis le début de l’année. En moins de 12 semaines, des véhicules appartenant à la société de location Hertz [2], au bureau de poste de Sachsenforst [3] et trois voitures de patrouille de police [4] ont été incendiés.
Au total, 37 voitures et camions ont été brûlés, les dégâts dépassant déjà le million d’euros.
Le motif spécifique de cette action destructrice serait les raids contre les « extrémistes de gauche » du 15 mars. (…) Début février, ils avaient déclaré la guerre à l’Etat et à la société sur Internet. Dans le texte « Le prix de notre liberté »[5], ils annonçaient, en vue du procès du Hammer Gang de Dresde contre Lina E., que pour chaque année d’emprisonnement d’une personne sympathisante et pour chaque raid contre des structures de gauche, « un million d’euros de dommages matériels pour l’ensemble du pays » serait encouru.
[Revue de presse] traduite luchar contra el 41bis.