Rome 1/12 : ALFREDO HORS DU 41BIS ! Rassemblement au tribunal.

Le 1er décembre, l’audience de réexamen aura lieu sur la mesure de l’application du régime du l’41bis pour les quatre prochaines années à l’anarchiste Alfredo Cospito.
Alfredo, transféré du circuit de haute sécurité 2, a été enfermé dans la prison de Bancali à Sassari sous le régime du 41 bis depuis le 5 mai et contre cette mesure, il fait une grève de la faim jusqu’au bout, depuis le 20 octobre.

Entre-temps, Juan Sorroche, Ivan Alocco et Anna Beniamino se sont joint-es à la grève de la faim depuis d’autres prisons et du soutien à la lutte sont arrivés de la part de  nombreux prisonniers révolutionnaires. Plus d’un mois s’est écoulé et il est de plus en plus urgent de réagir avec solidarité. L’audition contre Alfredo aura lieu au tribunal de la Cour de surveillance de Rome, qui a compétence exclusive pour statuer sur les questions suivantes des plaintes contre l’application du régime 41 bis pour toute personne détenue. Au fil des ans, les procureurs ont traversé diverses enquêtes antiterroristes, avec toute la couverture médiatique et la propagande de la presse et des organes de l’État, à l’inclusion facile de crimes associatifs, et ensuite à l’ombre du 41bis.

Un régime de torture qui représente une menace et un danger qui concerne tout le monde. Nous savons en effet que la répression agit à plusieurs niveaux : non seulement celui, punitif, de la peine infligée pour le crime en question, mais aussi celui préventif, d’avertissement, pour tous ceux qui pensent qu’il est possible de se rebeller, et le vindicatif, visant à éradiquer l’idée révolutionnaire et de lutte en général. Alfredo a toujours contribué au débat avec des écrits publics et a a continué l’activité d’édition anarchiste même depuis la prison. Précisément les enquêteurs ont considéré que cela constituait une « instigation » au mouvement anarchiste, décrit comme une organisation formelle avec des rôles et des les hiérarchies.

Ainsi, la logique du 41bis qui consiste à rompre le contact avec la prétendue « association » est mise en pratique en interdisant, dans l’isolement total, la correspondance avec quiconque, la sociabilité et enfin meme la lecture de journaux, de livres et de magazines. L’objectif est l’anéantissement d’un prisonnier révolutionnaire. Enfin, aujourd’hui, il n’est pas possible de connaître la déclaration dans laquelle Alfredo explique les raisons de la grève de la faim car, pendant le procès par vidéoconférence, le juge a enlevé l’audio du microphone.

Nous voulons arrêter cette spirale répressive. C’est le combat d’Alfredo dans grève de la faim où il risque sa vie, c’est celui de Juan Ivan et Anna et c’est notre combat.

POUR CEUX QUI TIENNENT À LA VIE D’ALFREDO, JUAN, IVAN ET ANNA
Jeudi 1er décembre à 9h30 Sentinelle à la Cour de surveillance de via
Triboniano 5 (près de la piazza Cavour).
ALFREDO HORS DU 41 BIS
CONTRE LA PRISON ET LA SOCIÉTÉ QUI EN A BESOIN

anarchistes

Traduit de Ilrovescio

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